top of page

Sénégal : ces castes qu'on oublie

Lors de la conférence de l’écrivaine et ancienne journaliste Véronique Hoesle qui se déroulait ce matin dans les locaux d’HEJ Montpellier, il a été question de journalisme dans des pays africains tel que le congo ou encore le Sénégal. Bien évidemment il à été question des deux ouvrages de la franco congolaise « Ayélé fille de l’ombre » et « Noire Datura ». Mais Véronique à également évoqué une thématique moins connue en Occident : le système de caste traditionnel au Sénégal. Retour sur cette société très « Stratifiée ».


De nos jours, il parait difficile d’imaginer que des castes puissent encore exister dans nos sociétés modernes. Néanmoins si les caste Inde sont largement connus, il existe des sociétés où elles perdurent dans l’indifférence totale du monde occidental. En effet au Sénégal, la société traditionnelle repose sur trois grands groupes de population. Les « Rimbés » ou nobles, les « Gnenbés » (bijoutiers, tisserands etc..) et les captifs « Maccubé » Ces derniers considérés et littéralement appelé « esclaves » sont situés en bas de l’échelle sociale Sénégalaise. Ils ne bénéficient d’aucune estime de la part des autres castes et ce malgré l’émancipation et l’évolution économique du pays. Ainsi « Les esclaves (Maccubés) étaient jadis caractérisés par l’humilité complète que nulle besogne ne savait rebuter. Car le contrat social qui les régissait alors en faisait stricto sensu des biens soumis au bon plaisir de leurs maîtres.» Cette définition des historiens illustre assez bien les conditions de vie de cette tranche de la population qui n’ont guère changées aujourd’hui.


Aujourd’hui ce système de caste pose certaine problématique pour Véronique Hoesle écrivain et ancienne journaliste franco congolaise : « Certaines castes n’ont pas accès à la politique et le mariage peut s’avérer encore plus compliqué ». En effet les Maccubés n’accèdent que difficilement à des postes à responsabilités, les mandats électifs leurs sont d’ailleurs interdits car les membres des castes plus élevées dans l’échelle sociales refusent entre autre d’être gouvernés par des personnes considérés comme « inférieures ». Ces mentalités qui n’évoluent que très peu sont donc encore aujourd’hui source de nombreux conflits inter castes. Aussi les organisation des droits de l’homme Africains luttent contre les préjugés et les codes ancestraux. Ce combat se fait par différents biais : tels que la vulgarisation des instruments juridiques de l’Union Africain mais également par une sensibilisation des jeunes dans les écoles dans lesquelles est mise en évidence la charte africaine relatives au bien être et aux droits de l’enfant. L’aspect des mutilations génitales féminines (MGF) est aussi de plus en plus débattu. L’idée est ainsi d’instaurer l’importance d’une liberté entre sexe, entre castes et plus largement entre humains.

Retour en images sur la conférence de ce matin.




















































































L'équipe EPHEM' en bref : 

 Rédacteur en chef :
John Bourgeois

​

​

 Secrétaire de rédaction :
Sid Ahmed Benahmed

 

​

Journalistes :
Sylvain Riollet
Jérémie Léger
Camille Heurtebise-Garnier
Margot Caillet
bottom of page